vendredi 4 décembre 2009

Et ils passent par la cheminée...

Pour vos cadeaux, n'oubliez pas nos beaux colliers Amish ajustables. Pensez au lumbago de notre cher Père Noël : ils sont plus légers, ajustables de 5 cm, ils ont une finition irréprochable et sont déjà utilisés par plus de 500 meneurs en France. Disponibles dans toutes les tailles (45 cm à 85 cm d'encolure) et avec différentes formes de matelassure, ils conviennent aussi bien aux chevaux de trait, qu'aux mules et aux ânes.
Son prix est variable en fonction de la taille. Mais comme nous n'aimons pas la publicité mensongère sur Internet, nous vous donnons comme exemple le prix du collier que nous avons le plus vendu en 2009:

Collier de travail et d'attelage Amish
- Collier cuir pleine fleur, ajustable de 61cm à 66 cm
- Attelles acier noir, utilisation mixte attelage & travaux agricoles
- 2 sangles d'attelles
- 2 crochets acier forgé, positionnement ajustable
Prix EQUIVINUM: 496,00 € T.T.C.

Options possibles:
- Transport France métropolitaine: 29,90 € T.T.C.
- Pad, protection matelassé: 29,90 € T.T.C.
- Attache rapide d'attelles: 45,00 € T.T.C.
- Crochets de trait acier, attache rapide: 45,00 € T.T.C.

Nous pouvons vous garantir de tels prix car nous sommes importateur direct. Il n'y a pas d'intermédiaire entre EQUIVINUM et notre manufacture de l'Ohio aux Etats-Unis.

Pour nous contacter:
tél/fax: 03 80 61 17 45
(00 33 3 8061 1745)

lundi 30 novembre 2009

La saison Redémarre

La période du chaussage des vignes commence enfin. Nous avons attendu que les précipitations du mois de novembre ameublissent les sols durcis par le manque d'eau de cet été. Attendre permet aussi de suivre la nature dans son changement de cycle. Car les premières gelées induisent un changement d'état chez la vigne comme le reste des plantes. Une force centripète succède à la force centrifuge de l'été. La sève redescend alors dans les racines.
La profondeur de terrage est réglée ici au 5ème trou. Ce réglage permet de travailler à 8 centimètres de profondeur.

Cette vigne est labourée au cheval pour la 3ème année consécutive et hormis les rangs de pulvérisation, aucun tracteur n'y est rentré. Les sols y sont donc très aérés. Le réglage de la charrue doit donc être légèrement plus profond (8 à 10 cm au lieu de 5 à 6 cm) qu'un sol tassé par des années de tracteur.
Il faut donc raisonner la profondeur de travail pour répondre à deux problématiques différentes.
- La première est une raison technique qui influence la maniement et le comportement de l'outil en terre. Plus le sol est aéré et plus la quantité de terre (en volume) dans le versoir de la charrue doit être importante pour la maintenir dans son sillon. C'est la terre contre le versoir qui plaque le talon de la charrue au fond du sillon. Si votre réglage de terrage est trop superficiel, votre outil risquera de sortir de son sillon à la première pierre rencontrée. Dans le cas d'un sol tassé la pointe du soc se maintiens mieux malgré une faible profondeur de travail. Il est toujours bon de rappeler les fondamentaux du comportement d'une charrue pour comprendre l'incidence de tel ou tel réglage.
- La deuxième raison se situe plus sur le champ agronomique et l'influence de votre travail sur la vigne et son environnement. Par exemple, dans le cas ou vous voulez soigner au cheval un sol tassé par plusieurs années de mécanisation motorisée, il est préférable d'y aller en douceur. Car si le tassement des feuillets d'argile par le passage régulier d'un lourd tracteur est violent pour la vigne, le labour en profondeur le sera tout autant, si ce n'est plus. Il convient d'intervenir petit à petit sur plusieurs années. En allant crescendo sur la profondeur de travail : d'une part vous laissez la vigne s'adapter à votre nouvelle méthode qui va lui arracher ses racines de surface. D'autre part vous accompagnez l'humification des matières organiques de surface sans déstructurer totalement les équilibres que la nature avait tant bien que mal mis en place sur ce sol asphyxié. La traction animale ne dispense pas de la réflexion agronomique, car mal employée les dégâts peuvent être aussi important qu'un tracteur. La vigne est une plante pérenne dont l'espérance de vie est liée en grande partie aux actions de l'Homme. En outre, mettre en place une méthode de décompaction sur plusieurs années vous permet aussi de travailler avec votre cheval dans de meilleures conditions. Vous équilibrez aussi la force de traction nécessaire pour tirer la charrue. Pas plus de 40 kilogrammes-force quelque soit la durée de travail. Ce n'est pas parce que vous réduisez la durée journalière de travail que cela vous donne le droit d'augmenter la traction de votre cheval au labour. Croyez moi, en évitant les blessures de la vigne vous réduisez aussi le risque de blessures physique et psychologique de votre cheval (voir du meneur parfois...).

Nous reviendrons sur le réglage du piquage de la charrue dans un futur message

1er passage à droite,
2ème passage à gauche.

vendredi 6 novembre 2009

VITI, Vins Effervescents Septembre 2009 N°354

Merci à Alain LHOPITAL et sa société EQUI-TRAIT-SERVICE d'avoir mis en avant le travail du sol au cheval. Alain c'est installé à son compte depuis peu en prestation de labour à cheval dans le vignoble champenois. Ayant préparé de manière très professionnelle l'installation de sa nouvelle activité, il évolue rapidement et la demande des vignerons ne cesse de grandir. Equivinum le suit depuis le départ pour l'équipement equi&viticole de ces deux chevaux, Pégaze et Polka.
Voici l'article paru de magazine VITI du mois de septembre:
"REPENSER SON TRAVAIL POUR UN "VIN DE TERROIR"

Travailler le sol pour exprimer au mieux les qualités de son terroir... c'est le "nerf" du travail de Pascal Agrapart, vigneron champenois. Ainsi, si l'an 2000 n'a pas été le théâtre du bug tant attendu, il a vu plusieurs techniques ancestrales ramenées au premier plan par ce vigneron atypique : labour à cheval, rognage manuel et pulvérisateur à dos. De quoi obtenir une cuvée particulière, très prisée des consommateurs...
Avize, Champagne, le 29 juin 2009, 9 heures. Pégaze, cheval de trait ardennais, remonte sans effort apparent une ligne de vigne de la parcelle "les fosses". Encore une heure de travail et les 30 ares seront labourés. Une surface "d'expérimentation" pour Pascal Agrapart. Y passeront également le vigneron et son atomiseur à dos, l'homme chargé du rognage manuel... tout pour éviter la compaction des sols, conséquence du passage de l'enjambeur. Quelque 2300 bouteilles d'une cuvée nommée Vénus (nom d'une jument de la famille Agrapart) sortent annuellement de ce travail. Un concept qui plait...
HOMME ET CHEVAL, UNE SYMBIOSE D'EFFORTS. Pourquoi 30 ares ? "L'idée était de faire une cuvée, il me fallait donc obtenir un marc suffisant pour l'isoler", élude Pascal Agrapart. Installés depuis les années quatre-vingt sur le domaine familial de 10 hectares, à Avize dans la côte des blancs, ce vigneron atypique et son frère Fabrice ont lancé ce projet en 2000. Les frères Agrapart décident donc d'éviter tout passage d'engins mécanisés sur la parcelle sélectionnée. Fervents défenseurs du desherbage mécanique, ils acquièrent une jument boulonnaise dressée de onze ans, pour la somme de 3000 euros : "Je connaissais quelques vignerons d'autres régions qui travaillaient avec des chevaux, explique Pascal Agrapart, et mon grand-père était charretier. Nous avions déjà tous les outils sur place." Détail important, puisqu'une charrue de ce type coûte de 2500 euros à 4500 euros suivant le modèle, et qu'un harnachement de travail spécifique à la vigne peut représenter un investissement proche des 1500 euros (tarifs Equivinum). Se lançant, il passe son interceps monorant cinq à six fois par an pour conserver un sol nu de mars à juillet. "Je laboure sur sol propre. La charrue est là pour empêcher l'herbe de pousser, pas pour la couper. Je fais un débuttage/décavaillonnage à la fin mars, une fois la taille et le liage achevés. Je descends alors à 7-8 cm de profondeur. Je retravaille ensuite le sol sur le milieu. Ma fréquence de passage est ensuite d'environ tous les 15 jours jusqu'au 15 juillet." Au mois de septembre, du mouron couvre l'interrang. Il est conservé pour la vendange et ne sera retourné qu'en mars de l'année suivante. "Tout cela se déroule sans encombre si le cheval est bien dressé. On essaye d'être toujours deux pour le mener car, malgré la fréquence des passages, le cheval peut mettre du temps à mémoriser le travail. Dans tous les cas, on peut avancer à 3-4 km/h en monorang." Un passage qui peut s'effectuer dans des conditions légèrement humides tout en conservant une bonne qualité de travail du sol. La jument Vénus des Champagnes Agrapart étant décédée l'année dernière, Pascal Agrapart fait appel à un prestataire de service local (Viti Trait Service). Accompagné de deux chevaux de trait ardennais, il facture 350 euros son travail sur les 30 ares de la parcelle des "fosses"... "moins coûteux pour cette surface que d'entretenir son propre cheval à l'année", assure Pascal Agrapart. Les pulvérisations se pratiquent avec un atomiseur à dos d'une contenance de 10 litres : "La pulvérisation manuelle me demande une heure de plus. Je récupère le fond de cuve de l'enjambeur pour remplir mon atomiseur." Une durée de travail supplémentaire à prendre en compte si l'on souhaite se lancer dans pareille démarche : "Je pense que tout est question de volonté. Mon idée était de faire un essai. Si on l'étend à la totalité d'une exploitation il faut imaginer que derrière il y a tout le travail qui va avec... pour moi ce n'est pas encore envisageable." Augmenter leur surface d'essai de 30 nouveaux ares reste néanmoins plausible pour Pascal et Fabrice Agrapart.
UNE CUVÉE RENOMMÉE. Ainsi, il existe aujourd'hui une cuvée nommée Vénus qui représente 2300 bouteilles par an. "Cette cuvée nous semble plus minérale, plus fraîche, plus liée aux qualités de notre terroir que d'autres de notre gamme." L'objectif de mettre le terroir en valeur par le travail des sols, de sortir des vins technologiques qui, pour Pascal Agrapart, "manquent souvent de personnalité, de caractère", semble donc atteint. Fruit d'une vinification parcellaire (sol-argilo-calcaire en bas de coteaux), 100% barriques, sans filtration, en levure indigènes (sans ensemencement), la cuvée aboutit sur un degré alcoolique naturel compris entre 12° et 12,5°. "Mon idée phare est de tirer un millésime chaque année, car si l'on adopte de bonnes pratiques culturales, avec un travail régulier de son sol, on lisse l'effet millésime et on permet au terroir de surpasser l'effet cépage.", ajoute Pascal Agrapart. La cuvée Vénus connaît ainsi un franc succès à 60 euros la bouteille, puisque les stocks sont actuellement épuisés. Soucieux de conservé l'aspect confidentiel du produit, il ne communique pas beaucoup sur la démarche. "Notre meilleure action de communication semble avoir la réaction de nos voisins vignerons qui jugeaient notre démarche un peu "folle"!", avoue Pascal Agrapart avec un sourire."
Photos de Pixel Image
Texte de R. RAPP
Retrouvez Alain LHOPITAL sur http://viti.trait.service.free.fr/

mardi 3 novembre 2009

PFERDESTARK 2009, (test de traction en situation réelle)

Depuis quelques messages nous survolons, en photos, la manifestation de Detmold 2009. Nos motivations y étaient multiples. Revenons aujourd'hui sur un évènement "OFF" de ce week-end de septembre :

Le test de traction du porte-outils EQUIVINUM utilisé en charrue vigneronne.
Objectif du test:
Démontrer la nécessité de fabriquer des outils pour la traction animale qui ne dépassent pas 40 kilogrammes de force de traction.

Protocole du test:
phase 1
Traction - Trait Auxois
Meneur - Jerome (Trait du Haut-rhin)
Harnachement - harnais et collier (type américain) EQUIVINUM
Outil testé - kit corps buteur monté sur porte outils EQUIVINUM
Option - palonnier avec amortisseur de traction EQUIVINUM
Environnement - simulation de vigne, largeur 1.80 mètre, sur sol siliceux par temps sec
Profondeur de travail - 8 centimètre
Distance parcourue - 60 mètres
Durée - indéterminée...

Etirements du meneur (casaque bleu) et préparation mentale du Trait Auxois (robe ébène)


Les juges étaient nombreux pour vérifier toutes irrégularités

Sur ce cliché, la courbure des arbres, traduit un vent de face dont le Trait Auxois a du subir les affronts.



Phase 2
Traction - Trait du Haut-rhin
Meneur - Oronce (Equivinum)


La forte encolure du magnifique étalon, mis à disposition gracieusement par le Syndicat d'élevage et d'utilisation du cheval de trait du Haut-rhin, a nécessité une légère modification de l'harnachement (collier tête en bas).


Cette photo nous montre clairement le mouvement idéal de traction équine. La propulsion, assurée par les deux antérieurs, est transmise au collier par l'intermédiaire de la colonne vertébrale. La force de propulsion de départ se transforme alors en force de traction.
p.s.: pour plus de précision, contacter l'ostéopathe du syndicat...

Lors de tels essais, la stimulation du cheval par le meneur, s'avère primordiale

Résultats: La corpulence du trait du Haut-rhin a fait nettement la différence lors de la phase 2

Equivinum "testé et approuvé"
par le public allemand.
Retrouvez le Syndicat d'élevage et d'utilisation du cheval de trait du Haut-Rhin sur http://www.chevaldetrait68.org/

lundi 26 octobre 2009

PFERDESTARK 2009, (les visages de la traction animale européenne)

Ils étaient là pour concourir, assister, aider, rêver
ou construire la traction animale de demain.
-
Dans deux ans, pourquoi pas vous?!















Photographies Pénélope Godefroy
- non libre de droit -

mercredi 21 octobre 2009

Fashion Week

La mode vigneronne automne hiver est arrivée!
Jean-Léo DUGAST était récemment dans le vignoble prestigieux de Pouilly-Fumé. Il en est revenu avec de très belles photos d'un vigneron passionné, Alexandre Bain.
retrouvez donc, sur PERCHERON INTERNATIONAL, Alexandre et Phénomène (hongre percheron) sans oublier leurs équipements...

lundi 12 octobre 2009

PFERDESTARK 2009, (concours de labour en planche)

Un des moments forts du week-end en Allemagne fut sans conteste le concours de labour en planches, qui rassembla 16 participants.

Le labour en planches permet d'utiliser une charrue simple, contrairement au labour à plat, qui nécessite une charrue réversible.

Les participants ont donc tourné autour de leur parcelle. Autre règle, chaque laboureur devait labourer en adossant, c'est-à-dire en rejetant la terre vers l'axe de la planche. Laissant ainsi, au centre de la planche, un ados.






Charrue traditionnelle à planche, type Américaine

Sur celle-ci, un disque couteau remplace le coutre traditionnel.
Ce disque permet la découpe verticale de la terre, préparant ainsi la découpe horizontale, opérée par le soc de la charrue.

Nous pouvons distinguer, sur cette dernière, une rasette
qui facilite l'enfouissement des herbes au fond du sillon.

Bien évidemment, ce type de labour peut-être opéré avec une charrue réversible.
Sur cette charrue, je vous laisse deviner quel coté travaille...

Photographies Pénélope Godefroy
- non libre de droit -